28 mars 2024 14 h 28 min
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Le principe du capital management

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Le capital management ou la gestion de capital est une activité courante qui consiste à piloter des fonds des investisseurs dans le but d’en tirer le meilleur rendement et d’enregistrer des plus-values sur une période donnée. Il est plus connu sous le terme de gestion d’actifs ou gestion de portefeuille.

Qu’est-ce que la gestion d’actifs ?

La gestion d’actifs, ou encore « Asset Management » consiste à confier des capitaux financiers à un professionnel qui est tenu de veiller aux investissements de son client pour en tirer des profits selon le type de risque choisi. Cette activité doit se faire dans le respect des règles contractuelles et réglementaires. Vous pouvez voir des exemples de gestion de fonds en tapant les mots hedge fund à Paris sur internet.

Cette activité permet à l’investisseur d’être déchargé de la gestion de son capital au quotidien. C’est le professionnel en gestion qui prendra les décisions de ventes et d’achats en se basant sur ses objectifs. Le portefeuille est géré par type de gestion ou par classe d’actif.

Les différents types

On distingue deux principaux types de gestion de portefeuille, qui sont la gestion individuelle et la gestion collective. Pour la gestion individuelle, le détenteur des capitaux traite ses positions à travers un PEA ou un compte-titres, mais il peut également contacter un professionnel agréé pour l’aider. Ainsi, il peut choisir entre :

  • La gestion sous mandat : l’investisseur choisit le couple rendement/risque et le gestionnaire se charge de la gestion de portefeuille proprement dit, en respectant le choix de son client.
  • La gestion pilotée : le gérant agit sous les ordres de l’investisseur.
  • La gestion conseillée : l’investisseur se charge lui-même de la gestion de son capital mais il compte sur l’aide du gestionnaire pour l’épauler. Ce dernier ne peut intervenir directement dans la gestion.

Dans la gestion collective, c’est une société de gestion qui est chargée de faire fructifier les fonds des investisseurs conformément au profil résumé dans le Document d’Information Clé pour l’Investisseur ou DICI.

Le gestionnaire de portefeuille

Le gestionnaire de portefeuille doit être agréé par l’ACPR ou Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution d’après l’article L. 532 -1 du Code monétaire et financier. Avant d’obtenir cet agrément, son programme d’activité doit être approuvé par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) selon les conditions mentionnées dans l’article L. 532-4 du Code monétaire et financier.

En général, l’activité de gestion d’actifs est confiée à des établissements financiers comme les entreprises d’investissement, les banques ou les compagnies d’assurance. Des règles sont fixées et contrôlées par l’ACPR et l’AMF à ces établissements. Ces derniers se doivent donc de connaître la situation financière de leurs clients ainsi que leur expérience en investissement. Ils doivent également définir ensemble les objectifs conformément aux risques d’investissement.

Les missions du gestionnaire de portefeuille sont nombreuses :

  • Rester au courant de l’évolution des marchés
  • Placer les fonds en bourse pour en multiplier la valeur
  • Tenir les investisseurs au courant des opérations faites (achat, vente, transaction…)
  • Etre un bon conseiller et avoir une obligation d’expertise
  • Agir dans l’intérêt de son investisseur

En gros, le gestionnaire de portefeuille doit faire preuve de réactivité et de sérieux. La gestion doit se faire dans le respect du contrat de mandat de gestion. S’il venait à manquer à ses devoirs, l’investisseur pourra saisir le juge et demander réparation. De même, il est libre de résilier le contrat de mandat.

En ce qui concerne la rémunération de ce professionnel, elle doit être mentionnée dans le contrat. Toutefois, il perçoit aussi des commissions de gestion comprenant une part variable en rapport à la performance de l’actif vis-à-vis de l’objectif de gestion. Il touche également une commission de mouvement, définie pour chaque opération ainsi que des frais de transactions constitués de frais de courtage perçus.

Les règles de la gestion

Les conditions de marché actuelles sont très délicates. Une mauvaise décision peut coûter cher à l’investisseur. Il faut toujours faire preuve de prudence, quel que soit le couple rendement/risque choisi. Ainsi, tout investisseur, qu’il choisisse de gérer lui-même son portefeuille ou de confier la tâche à un professionnel, doit respecter les règles suivantes :

  • Bien connaître les placements : sur les marchés financiers, les achats impulsifs sont à bannir. Il faut faire preuve de discipline, de rigueur et de beaucoup de patience tout en essayant de comprendre les caractéristiques de toute transaction. Bon nombre de firmes de courtage aident les investisseurs à saisir les meilleures occasions en utilisant des technologies de pointe. Ainsi, l’investisseur sera tenu au courant du moindre changement concernant les placements, les conditions de marché, l’économie ou encore la fiscalité. Il existe des services de courtage en ligne qui offrent différentes fonctions pour mieux connaître les placements comme des calculateurs, des formations, des analyses sur-mesure…
  • Evaluer le rendement net : pour chaque transaction, des frais de commission s’appliquent. De ce fait, pour connaître le rendement réel, il ne faut pas oublier de les déduire. Pour être sûr d’obtenir le meilleur taux de rendement, il faut non seulement trouver la firme de courtage qui propose les meilleurs tarifs, mais aussi s’assurer d’y trouver des placements divers pour obtenir les résultats escomptés tout en saisissant les occasions qui se présentent.
  • Saisir le fonctionnement du compte sur marge : en y prélevant des capitaux, les comptes de courtage sur marge vont permettre de saisir des opportunités. Mais rappelez-vous que les marges sont assimilables à des prêts qu’il faudra rembourser. La modification de la valeur des placements n’affecte en rien celle du prêt, mais il faut cependant rembourser un montant fixe, ce qui risque d’occasionner des pertes de fonds. De ce fait, il faut toujours considérer la valeur réelle de l’actif.
  • Se départir des titres : la majorité des investisseurs confient leurs capitaux pour assurer les beaux jours. Or, un investissement à long terme ne signifie pas qu’il suffit de choisir un bon placement et de ne plus du tout s’en soucier. Tout comme les besoins des investisseurs, l’état des marchés est évolutif. C’est pourquoi il faut constamment surveiller l’évolution de ses placements et revoir sa stratégie.