Pour de nombreux petits détaillants, l’actif le plus important du bilan est le stock. Mais sans une planification minutieuse, les stocks peuvent facilement déraper, entraînant de lourdes démarques dues à des surstocks et, en fin de compte, de graves problèmes de trésorerie.
Que devrait exactement planifier un petit détaillant ? Comment devrait-il s’y prendre pour préparer ces plans ? Et que doit-il en faire une fois qu’ils sont terminés ? Voici quelques conseils :
1. Planifiez les ventes
Afin de gérer efficacement vos stocks, vous devez savoir ce que vous prévoyez vendre. Pour les grands détaillants qui stockent de nombreuses UGS, un logiciel sophistiqué de prévision des ventes peut être judicieux. Cependant, pour de nombreux petits détaillants, il est plus rentable de développer une simple feuille de calcul à partir de l’historique des ventes de votre point de vente, par mois et par catégorie clé. Commencez par l’historique des ventes de l’année précédente et faites des ajustements pour les événements inhabituels, tels que la météo, les ruptures de stock, les promotions ponctuelles, etc. Ensuite, tenez compte du pourcentage approprié d’augmentation ou de diminution des ventes, sur la base d’une lecture du potentiel de vente de la catégorie pour la saison à venir. Enfin, pour les catégories plus importantes, il peut être judicieux de ventiler le plan de vente par sous-catégories, styles ou vendeurs.
2. Planifier les stocks
Il n’est pas très judicieux d’apporter plus de stocks que ce dont vous avez besoin pour mettre en place vos présentoirs, soutenir vos ventes prévues jusqu’à la prochaine livraison et fournir un stock de sécurité en cas de pic de ventes inattendu ou de livraison tardive d’un fournisseur. Acheter des stocks trop longtemps à l’avance est l’un des moyens les plus sûrs de se retrouver en surstockage à terme. Pour de nombreux petits détaillants, la meilleure façon de planifier les stocks est de prévoir d’en avoir suffisamment en main à la fin du mois pour soutenir les ventes des deux ou trois prochains mois.
3. Planifier les réceptions de stocks
Si vous avez planifié les ventes par mois et les stocks de fin par mois, il est facile de calculer la quantité de stocks à apporter chaque mois. Vous devez apporter suffisamment pour couvrir le plan de vente et les stocks de fin de mois, moins les stocks de fin de mois précédents. De cette façon, un acheteur peut savoir en mars, lorsqu’il prépare la saison d’automne, par exemple, combien de stocks il doit prévoir d’apporter chaque mois de la saison.
4. Planifier les démarques
La planification des démarques va de pair avec la planification des stocks. Si vous planifiez la date de la première démarque saisonnière avant même le début de la saison, vous pouvez planifier les stocks que vous voulez avoir en main à ce moment-là et donc votre pourcentage de démarque, ainsi que vos ventes de démarque avant votre deuxième démarque, ainsi que toutes les démarques ultérieures.
5. Planifier de façon dynamique
Une fois que vous avez terminé votre planification pré-saisonnière, ne la mettez pas dans un tiroir pour ne plus jamais la revoir. Utilisez ce plan comme un outil dynamique pour suivre la progression de la saison. Au fur et à mesure que les semaines passent et que les tendances des ventes commencent à se développer, ajustez les plans de vente futurs en conséquence et ajustez les plans d’inventaire pour ces plans de vente. Si les ventes dépassent les prévisions, vous devez vous assurer que vous avez les stocks nécessaires pour poursuivre sur cette lancée. À l’inverse, si les ventes sont inférieures aux prévisions, plus tôt vous ajustez vos plans d’inventaire, et donc vos réceptions programmées, moins vous risquez de vous retrouver avec des stocks excédentaires qu’il faudra démarquer à la fin de la saison.