Les barrières de voirie sont des dispositifs de protection servant principalement à sécuriser les piétons. Autrement dit, ce sont des outils de prévention visant à limiter les accidents sur l’espace public. Elles signalent aux usagers un danger potentiel. Pour ce faire, elles sont installées en bordure des trottoirs. Le plus souvent, on les retrouve devant des lieux de rencontre populaires. Toutefois, il existe une grande variété de barrières selon la zone à encadrer. De même, puisque leur intérêt est d’ordre collectif, une loi particulière régit leur installation en définissant les hauteurs d’implantation à respecter.
Les différentes facettes des barrières de voirie
Dans la zone urbaine, elles aident à réguler le flux de déplacement. Elles évitent également aux usagers des chutes inférieures à 1m sur la voie publique. Dans leur rôle de barrière de trottoir, elles séparent la chaussée et l’espace réservé aux piétons. En outre, elles peuvent être implantées entre le quai et la route. Dans ce cas, on parle davantage de barrières de quai. Mais, dans les lieux empruntés par les tramways, elles ont pour appellation barrières de fusible. En clair, avant d’installer une barrière de voirie, il faut s’assurer qu’elle convienne à son lieu d’implantation.
Les contours de l’implantation de ces dispositifs
Bien qu’étant un outil fonctionnel, la barrière de voirie doit pouvoir allier esthétique, praticité et efficacité. Son installation doit donc se faire de manière interrompue pour ne pas gêner les mouvements des usagers en les empêchant d’atteindre le trottoir. Qu’ils soient en train de faire du sport ou d’aller au travail par exemple, les piétons ne doivent pas avoir des difficultés à utiliser cette partie de la route. Ceci dit, elle est correctement installée si elle n’occupe pas une place importante sur la chaussée, garantit un déplacement fluide aux riverains et empêche l’accès des conducteurs aux trottoirs.
La réglementation en la matière
Lorsque cette barrière est implantée, la loi stipule que la hauteur totale hors-sol de la lisse doit être au minimum de 80 cm. Concrètement, cette mesure correspond à la partie supérieure de cet outil. Devant des établissements scolaires, elle doit être comprise entre 100 et 120 cm. Entre les lisses et les montants verticaux de ces barrières, l’intervalle maximal est imposé à 11 cm. Dans le cas où elle limite une piste cyclable étroite, elle doit avoir 120 cm de hauteur. De plus, les parties tranchantes sont prohibées sur ces dispositifs. Par ailleurs, leurs lisses basses doivent être situées au plus à 40 cm du sol.
