La comptabilité et le stock d’une entreprise

 

Le stock des investissements d’une entité comporte souvent des placements et presque toujours des équipements.

 

1. Placer une somme d’argent, c’est fournir un service

Cependant, ce service n’est le terme d’un échange économique que lorsqu’il est rémunéré.

 

2. Les « immobilisations financières » des plans de compte sont des placements

Certains de ces placements ne rapportent rien. C’est habituellement le cas des dépôts de garantie. C’est toujours le cas d’un prêt à titre gratuit.

 

3. Les immobilisations non-financières sont des équipements

L’acquisition, par une entreprise, d’un brevet ou d’une marque est une immobilisation incorporelle. Elle fait partie des équipements conjointement aux immobilisations corporelles.

 

4. Un équipement est utilisable pendant un an au moins

Les illustrations faciles à retenir sont nombreuses. Une casserole est un équipement, ce qu’on y met à cuire n’en est pas un. Nappes et serviettes en tissu sont des équipements, leurs ersatz en papier n’en sont pas. Une chaudière est un équipement, un achat de combustible n’en est pas un, etc.

 

5. En théorie, tout stock qui a une valeur vénale est un actif

En pratique, on admet des exceptions. Négliger, au jour de l’arrêté des comptes, des petits stocks de fournitures modifie de peu à très peu le résultat ainsi que la situation nette. C’est d’autant plus acceptable que le principe comptable de la permanence des méthodes est appliqué.

 

6. La distinction entre « investissement » et « charge » est primordiale

Un investissement augmente le stock d’actifs dont l’entité qui le fait est propriétaire. Une charge est un flux. Certes, les investissements sont toujours en fonction de ce qu’on en attend. Ce n’est cependant pas pour autant qu’une charge n’est pas, elle aussi, consentie pour ce qu’elle permettra d’obtenir à moyen ou long terme. La confusion entre charge et investissement procède de la distinction pas assez poussée entre flux et stock. Un vocabulaire économique qui s’efforce de serrer au plus près la réalité dans laquelle il est spécialisé s’en acquitte mieux en faisant de « dépense » un hyperonyme, comme disent les lexicographes, de « charge » et « investissement ».

 

7. En toute gestion d’affaires économiques, l’amalgame entre les charges et les investissements expose à des erreurs

Les charges et les investissements sont des dépenses. Toutefois, une diminution de charges accompagnée, à due concurrence, d’une augmentation d’investissements maintient la somme des dépenses inchangée. En politique économique, les avis qui reposent sur l’amalgame des deux sortes de dépenses publiques ne se le voient encore que rarement reproché.